mardi 24 août 2010

Errare Visionnum Est...

A la suite d'une erreur de listing, le film A Toi de Faire Mignonne ( 1963 ) ne sera pas chroniqué comme prévu, du moins pas dans l'immédiat... Encore un coup de Blofeld, assurément...Vous retrouverez le film en question ultérieurement dans le cycle Lemmy Caution...
La prochaine chronique portera sur le film Absence Radar, tourné par David Darlow en 1989.
Mais pour l'heure, Visions d'espionnage s'octroie quelques jours de vacances, histoire de recharger ses batteries...

vendredi 13 août 2010

A cause d'un Assassinat ( v.o. The Parallax View )










un film d'
Alan J. Pakula
avec
Warren Beatty,
Hume Cronyn,
William Daniels,
Kenneth Mars,
Walter Mac Ginn,
KellyThordsen,
Jim Davis,
Bill Mac Kinney, William Jordan, Edward Winter...
USA - 1974
Lors d'une cérémonie fêtant l'indépendance des Etats-Unis , un sénateur candidat se fait tuer. Plus tard, une commission dira qu'il n'y a aucune preuve de complot...
3 ans après, un journaliste découvre qu'une organisation criminelle qui emploie des tueurs ( la Parallax Corporation ) est mêlée à cette affaire. Parallèlement, plusieurs témoins de l'assassinat du sénateur meurent étrangement. Le journaliste réussit à se faire recruter par la fameuse organisation. Lors de la répétition d'une autre cérémonie, l'histoire se répète et un autre sénateur est tué. Le journaliste, qui était présent, cherche à fuir mais, rapidement rattrapé, il se fait tuer à son tour.
Quelques jours plus tard, une commission d'enquête statue sur la mort du sénateur et désigne le journaliste comme coupable, affirmant qu'il n'y a aucune preuve de conspiration...
Voilà une fiction ( on se demande vraiment si c'en est une...) à classer dans la catégorie "assimilé espionnage politique". Assimilé parce que l'agent secret ( qui exécute les ordres de sa hiérarchie ) est ici remplacé par un journaliste d'investigation au sens propre du terme ( une des définitions : le journalisme d'investigation nécessite un travail de collecte et de recoupement qui peut être long et complexe, voire entravé par ceux qui voudraient éviter la divulgation de certains faits...) qui, lui, demande l'aval de son patron. A y regarder de plus près, ce film est un pamphlet contre le pouvoir politique , pouvoir gangreiné par une corruption contre laquelle on ne peut pas grand chose : dans une des dernières scènes, le journaliste essaie de s'enfuir et croit voir une porte de sortie, dans un halo de lumière blanche. Soudain, quelqu'un surgit de ce halo, une arme à la main, et tue le journaliste...De même, le film se termine comme il a débuté, par une commission d'enquête à la solde du pouvoir, comme si l'histoire des complots politiques ( et de la politique en général ) était un éternel recommencement. Cette commission précise qu'il n'y a aucune preuve de complot : on peut y voir une certaine banalisation de la théorie du complot, même s'il faut des morts pour le justifier...C'est assez répugnant.
Bonus :
* le réalisateur Alan Pakula a tourné d'autres fictions " assimilées espionnage politique", notamment Les Hommes du Président en 1976 et L'Affaire Pélican en 1993.
* on a pu voir Warren Beatty dans une comédie d'espionnage réalisée par Elaine May en 1987, Ishtar.

vendredi 6 août 2010

2 Espions Choc ( v.o. Real Men )















un film de
Dennis Feldman
avec
James Belushi,
John Ritter,
Barbara Barrie,
Bill Morey,
Isa Jank,
Gail Barle,
Mark Herrier,
Matthews Brooks, Mariah Dobson, Stephen Corvin...
USA - 1987
Un homme avec un imperméable ( non, non, c'est pas l'inspecteur Colombo ! ) marche seul dans la nuit, en pleine forêt. Poursuivi ( par qui, on s'interroge...), il se fait tuer...
Ailleurs, dans un marché couvert, un marchand sort de son étal, suit un homme et l'assomme...
Voilà à peu près l'introduction du film. Mais détaillons un peu, si vous le voulez bien :
Nick Pirandello, agent de la CIA et accessoirement marchand de fruits et légumes, a pour mission d'entraîner le sosie d'un autre agent et de l'escorter jusqu'à Washington où il a rendez-vous avec un extra-terrestre à qui il doit donner un verre d'eau afin de sauver le monde. Mais les agents russes sont là pour faire capoter la mission...
Si ça , ce n'est pas un film loufoque, je ne m'y connais pas. Les gags sont vus, revus et répétitifs : quand il tire un coup ( de revolver, Roger, de revolver... ), l'agent principal fait mouche à chaque fois tandis que l'apprenti-espion ( John Ritter surjoue son rôle de naïf ), lui, tire avec ses index ( voir l'affiche du film ). Au début, on peut trouver ça drôle, mais on se lasse très ( très ) vite...Et puis cette invraisemblable histoire d'extra-terrestre qui vient sur terre uniquement pour boire de l'eau...
A oublier rapidement.
Bonus :
* on se souvient avoir vu James Belushi dans quelques bandes d'espionnage ( ou assimilés ) notamment dans Jumpin'Jack Flash tourné par Penny Marshall en 1986, mais également dans un film tourné pour la télévision en 1994 par Rod Holcomb, Royce.
* on notera également que Dyanne Thorne, connue pour avoir joué des films érotiques de 2nde zone dans les années 60 -70, et notamment dans la série des Ilsa ( Ilsa la Louve des SS, Ilsa la gardienne du Harem...), fait ici une apparition dans le rôle du père transsexuel de l'agent Nick Pirandello.