mercredi 19 septembre 2012

Les Anneaux d'Or ( t.o. Golden Earrings )















un film de
Mitchell LEISEN
avec
Ray MILLAND,
Marlene DIETRICH,
Murvyn YVE,
Bruce LESTER,
Reihold SCHUNZEL,
Dennis HOEY,
Quentin REYNOLDS, Ivan TRIESAULT, Hermine STERLER...
1h31mn
1947 - USA

Londres, automne 1946. Au cours d'un voyage en avion, un homme raconte à son voisin pourquoi il a les oreilles percées "comme un gitan"...
L'homme, le général Denistoun, agent des services secrets britanniques, est envoyé avec un de ses collègues , le lieutenant Byrd, en mission en Allemagne. Faits prisonniers par les nazis, ils s'évadent puis se séparent pour avoir plus de chances. Dans sa fuite, Denistoun rencontre une femme gitane qui le transforme en véritable gitan ( elle l'enduit d'une mixture et lui perce les oreilles afin qu'il porte les anneaux d'or de son défunt mari ). Ainsi, ils traversent la campagne allemande dans la roulotte de la gitane.
Après avoir "échappé" à leur poursuivants à qui Denistoun tente de lire les lignes de la main, ils arrivent dans un campement de gitans. Là, sous un quelconque prétexte, Denistoun et le chef se battent ( nous autres bondophiles pensons bien évidemment au combat des 2 gitanes dans le film Bons Baisers de Russie -  1963 ).
Plus tard, Denistoun rencontre le savant qui lui remet la formule du gaz. Il n'a plus qu'à rentrer en Angleterre...
L'histoire d'amour sous jacente ( entre la gitane et Denistoun ) prend pratiquement toute la place et le côté espionnage du propos est  plus que mince ( quelques scènes du début et à la fin, la rencontre furtive avec le savant qui détient la fameuse formule ).  Je classerai donc ce petit film sans envergure dans la catégorie "assimilés espionnage". Pour reprendre les propos de Roland Lacourbe ( dans Nazisme et Seconde Guerre Mondiale dans le cinéma d'espionnage - ed. Henri Veyrier, 1983 ), je qualifierai ces Anneaux d'Or de "curiosité de salon"...

Bonus : on a déjà vu Marlene Dietrich dans d'autres bandes d'espionnage, notamment dans :
* Agent X-27 de Josef Von Sternberg - 1931 ( voir chronique du 8 juillet 2011 )
* Le Chevalier sans Armure de Jacques Feyder - 1937